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Comment Covestro a-t-elle fait pour convaincre ses collaborateurs d'opter pour le vélo (électrique) de leasing ?

Hoe Covestro zijn medewerkers op de (elektrische) leasefiets kreeg

De plus en plus d’entreprises misent sur la mobilité durable. Covestro, qui a convaincu une grande partie de ses collaborateurs d'opter pour le vélo de leasing, est un pionnier en la matière. Michaël Asma, Compensation & Benefits Manager, nous en dit plus.

Un collaborateur de Covestro sur quatre (soit quelque 230 personnes) prend le vélo (électrique) pour aller travailler. Loin d’une évidence pour une entreprise enfoncée dans le port d’Anvers. « Cela prouve que les personnes sont prêtes à beaucoup de choses pour échapper aux embouteillages. »

D’où vient l’idée de miser sur le vélo de leasing ?

« La mobilité dans Anvers et ses alentours est sous pression. Les transports en commun ne sont pas envisageables dans le port, nous avons donc dû chercher d’autres alternatives. Nous avons mené une étude pour évaluer la distance qui sépare nos collaborateurs de leur lieu de travail. Covestro est enfoncée dans le port, la distance atteint donc rapidement plus de 20 km. Mais nombreux étaient prêts à utiliser le vélo. »

Covestro a un plan de leasing vélo depuis 2018. Quel est son fonctionnement ?

« Tous les collaborateurs ont la possibilité de faire appel au plan de leasing vélo. Ils reçoivent un budget de 7 000 euros pour un vélo et 500 euros pour des vêtements de cyclisme et des accessoires. Pour cela, nous collaborons avec Alphabet et B2Bike. Au vu des grandes distances, nous avons volontairement appliqué un budget vélo élevé, pour leur permettre de choisir un speed pedelec par exemple. Les participants paient une contribution personnelle mensuelle. Mais elle est généralement entièrement compensée par l’indemnité vélo. »

Covestro Alphabet bikelease

Quel a été le succès des vélos électriques ?

« Son succès a dépassé nos attentes : 230 collaborateurs y font appel pour se rendre au travail. Soit un collaborateur de notre site d’Anvers sur quatre. Certains utilisaient déjà le vélo, mais une foule d’autres ont décidé d’également franchir le cap. Si l’on tient compte de notre emplacement et de la distance à parcourir, cela prouve que des solutions de mobilité alternatives s’imposent. L’un de nos collaborateurs parcourt même 114 km par jour à vélo ! »

À part ça, que fait Covestro pour soutenir la mobilité durable ?

« Avec d’autres entreprises portuaires, nous organisons un transport collectif avec l’I-Bus (Industriebus). Le bus va chercher les personnes pour leur service à différents endroits et les redépose après leur service. Il s’arrête auprès de différentes entreprises. »

Quels obstacles sont encore à surmonter ?

« Le nombre de cyclistes dans le port a fortement augmenté. L’infrastructure n’y est pas étrangère, de nombreuses pistes cyclables ayant été ajoutées. Mais il reste des points dangereux. S’ils sont éliminés, davantage de personnes encore se mettront en selle. Les transports en commun doivent encore être améliorés. Aujourd’hui, c’est un peu tout ou rien. Celui qui vient à vélo doit parcourir de grandes distances, aller et retour. Si les personnes pouvaient arriver plus près de leur travail (à une gare dans le port par exemple), elles pourraient parcourir la fin du trajet à vélo, et cela en motiverait beaucoup. Mais le port reste un point aveugle pour les transports en commun. »

L’un de nos collaborateurs parcourt même 114 km par jour à vélo !